mardi 26 mars 2013

Visite usine Wenger


 
Nous avons visité l’usine de couteaux suisses Wenger, qui a été mise sur pied en 1893, à Courtételle, dans la vallée de Delémont dans la région du Jura. Au début de notre visite, nous avons visionné un petit film sur l’entreprise en général. Lors de cette présentation, nous avons appris qu’en plus de produire des couteaux, Wenger vend aussi des montres, des sacs à dos, des articles de plein air, etc. Toutes les étapes de la fabrication de ses couteaux sont faites en Suisse, du découpage des métaux jusqu’à l’expédition. Les couteaux sont tous testés et contrôlés manuellement. La fiabilité, la durabilité et l’entretien facile ont contribué à faire la réputation de cette entreprise.
L’usine a une superficie de 10 500m2 et produit jusqu’à 10 000 couteaux par jour.  70% de la production est exportée dans plus de 150 pays, dont le Canada. Pour y arriver, 187 personnes y travaillent à temps plein.
La fabrication des couteaux se fait en 8 étapes, soit : la découpe, le traitement thermique, l’aiguisage, l’affilage, le polissage, la fabrication des côtés de plastique, l’assemblage et l’emballage.
Pour la découpe, l’acier inoxydable est utilisé pour la fabrication des lames et l’aluminium est utilisé pour faire les pièces qui séparent les lames. La machine utilisée pour la découpe est dotée d’une très grande précision, ce qui réduit le travail manuel. Tous les déchets métalliques sont fondus et réutilisés. Pour ce qui  est des grands couteaux de cuisine, on découpe environ 40 lames par minute. Ensuite, les lames subissent un traitement thermique afin de les rendre plus solides. Elles sont chauffées jusqu’à 1 000°C, puis sont refroidies très rapidement, ce qui augmente leur solidité. Viennent ensuite trois étapes très importantes pour l’utilité des couteaux soit l’aiguisage, l’affilage et le polissage. Tout d’abord, l’aiguisage sert à amincir la lame jusqu’à l’épaisseur voulue. Pour ce qui est de l’affilage, les grandes lames sont faites à la main et les petites avec une machine, ensuite, les couteaux Wenger sont alors prêts à couper une multitude de choses. Finalement, le polissage est fait à l’aide d’une machine et permet à la lame de ne pas se rouiller. Les grandes lames sont faites une par une, tandis que les petites sont faites en masse. Finalement, il y a la fabrication des côtés de plastique des petits couteaux, le moulage des manches de couteaux de cuisine professionnels et domestiques, puis l’assemblage de toutes les pièces pour les couteaux de poche.
Le plus gros couteau de poche possède 141 fonctions, cependant les couteaux ont en moyenne 20 fonctions et plus de 200 sortes de couteaux de poche différents existent. Nous avons pu terminer notre visite au magasin Wenger où plusieurs ont été ravis de leurs achats.

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